25 novembre 2022
Contre les violences faites aux femmes mal logées, sans logis, locataires en difficulté
En cette Journée internationale d’éradication des violences faites aux femmes,
le DAL rappelle les violences que subissent quotidiennement les mal-logées, sans-logis, femmes en galère de logement :
- Femmes sans abris, nous sommes victimes de la rue, qui tue deux fois plus vite et dans la crainte permanente des agressions sexuelles et des viols,
- Femmes mal logées, vivant dans des taudis qui nous rendent malades, nous et nos enfants, trop souvent seules et vulnérables face à des marchands de sommeil sans scrupules,
- Femmes expulsées de notre logement à cause du logement cher, de la baisse des APL, des inégalités de revenus et de la pauvreté dans laquelle on nous abandonne,
- Femmes victimes de violences conjugales, contraintes de rester avec nos bourreaux faute de possibilité de relogement,
- Étudiantes, face aux prix exorbitants des logements, contraintes de « services » pour se loger,
- Mères isolées devant enchaîner les boulots précaires et faire les pires sacrifices pour que nos enfants aient un toit sur la tête.
Toujours très présentes dans les luttes pour le droit au logement, les victoires obtenues sont le résultat de notre détermination !
Cette situation, déjà dramatique, risque de s’empirer encore avec les effets de la loi Kasbarian Bergé qui sera discutées à l’Assemblée Nationale au début de la semaine prochaine. En criminalisant les locataires précaires et en accélérant les mises à la rue, les femmes seront encore plus au premier rang des victimes, avec le risque de multiplication de situations dramatiques.